De retour a Quito
Nous revoila a Quito quinze jours apres notre depart de la capitale. Et nous beneficions enfin d'internet pour vous faire partager quelques images d'Equateur.
La ruta de las cascadas:
Notre premier arret dans la sierra centrale fut a Baños (bains). C'est ici que demarre la route des cascades que nous avons descendu a velo.
le Virenque des Andes... dope a la biere!
30 km de descente pour decouvrir de nombreuses cascades dont certaines sont vraiment magnifiques.
Pailon del Diablo
Indiana Jones
Machay
Voici un echantillon des nombreux papillons que nous avons photographies.
le repere de mariposas
Pour le retour, nous avons mis nos bicyclettes dans une camionette. On allait pas trop se fatiguer! Et surtout, nous ne voulions pas rater l'ouverture des thermes. Ce n'est pas pour rien que la ville s'appelle Baños: quatre bains thermaux sont ouverts au public. Ils sont alimentes par des sources qui jaillissent du pied du volcan Tungurahua a 55 degres. En compagnie de nombreux habitants, nous avons profite des bains, en passant d'une eau a 16 degres a une eau a 37 et enfin a 42. Le passage de chaud a froid, et inversement, est bon pour la sante, mais ce n'est pas toujours evident de changer de bassin!...
le marche de Baños. Comme dans tous les marches, on y mange pour 1.5 a 2 dollars.
cannes a sucre by night
Le lendemain, la rando pour observer l'activite du volcan Tungurahua est tombee a l'eau: il a plu toute la journee. Nous sommes donc partis sur la cote pacifique.
Montañita: le spot de surf d'Equateur
Comme d'hab, avec sa poisse legendaire, Oliv a du se contenter de petites vagues. Les 1,20 metres annonces n'etant pas au rendez-vous et l'ambiance de Mantañita ne nous plaisant pas (trop de bruit, trop de touristes), nous sommes remontes plus au nord.
Point positif de Montañita, le petit appartement pour 17 dollars la nuit.
Ayampe: notre coin de paradis
Malgre le surf laborieux, nous avons trouve sur la cote un endroit qui nous a vraiment plu, a tel point que nous y avons passe 5 jours. Ayampe est un village tres tranquille en dehors de la saison des baleines: nous etions les seuls touristes.
le terrain de foot de Las Tunas, village voisin
Hormis les milliers de crabes et les oiseaux, seulement deux ames se prelassaient sur le sable: devinez qui?
le rio se jette dans l'ocean
idem en couleur!
Pour une fois, nous n'etions reveilles ni par les klaxons ou les alarmes des tacots, ni par les coqs ou les chiens, ni par les vendeurs ambulants ou les livreurs de gaz... Quel bonheur!
Nous conseillons a tous ceux de passage sur la cote de sejourner a l'Iguana: le gerant colombien est aux petits soins avec ses clients. Notre hote, et finalement pote, Galvan, est un veritable connaisseur de la nature qu'il utilise autant a des fins therapeutiques que culinaires. La regalade: poisson sauce aigre douce, crevettes a l'ail, legumes bio, petits dej enormisimes, infusions du jardin... Dans sa generosite, Galvan nous a invite a une fete au village, en l'honneur d'un de ses amis decede un an auparavant. Apres les prieres, cochon et cuba libre a volonte!
¡Salud!
Comme en Vendee: les hommes d'un cote, les femmes de l'autre!
Rhum equatorien 7 ans d'age... Meme pas mal a la tete le lendemain apres quatre courtes heures de sommeil, bus oblige.
Puerto Lopez:
La ville en elle meme n'a rien d'extraordinaire. Mais le marche et l'arrivee des pecheurs apres deux jours en mer valent le detour.
Le port:
Les pelicans veulent leur part du gateau.
Tiburon en vue! Il y a donc des requins dans le coin... on ne va peut etre pas se baigner!
Espadons
Les petits poissons sont des requins-marteaux!
Le marche:
Puerto Lopez est un passage oblige pour se rendre au parc national Machallila.
Parque nacional Machallila:
Situe au nord de la Ruta del Sol, ce parc national est le seul de l'Equateur au bord du Pacifique. Il preserve 40 000 hectares de foret tropicale seche et humide, l'une des plus menacee au monde, ainsi que des plages et des iles.
Le mototaxi, pratique pour se rendre a l'entree du parc.
Agua Blanca est le territoire d'une communaute indigene ou ont ete retrouve des ruines. Apres la visite du musee, nous nous sommes balades dans la foret tropicale seche qui abrite de nombreux oiseaux. Ensuite, nous avons profite de sa lagune souffree.
Certes l'eau sent un peu les oeufs pourris, mais la boue qui tapisse le fond de la lagune est tres saine pour la peau. Nous en avons ramene un peu dans une poche pour nous faire des masques.
Plage de los Frailes: cette plage vierge est vraiment magnifique. A vous de juger:
Isla de la Plata. L'ile d'argent abriterait un tresor cache par Sir Francis Drake. Plus vraisemblablement, son nom viendrait des reflets argentes de ses falaises, reflets dus aux fiantes d'oiseaux...
Apres 1h30 de bateau depuis Puerto Lopez (ce qui n'est pas genial apres un enorme petit dej a l'Iguana), nous arrivons sur l'ile de la plata. Trois heures de ballade sur un des deux sentiers de l'ile nous font decouvrir des oiseaux jusque-la inconnus pour nous:
Les fous a pattes bleues
Les fous masques
Les albatros
Et aussi des fregates.
Nous terminons l'excursion aux "Galapagos du pauvre" par du snorkelling (plogee libre avec masque et tuba).
Corrida:
Nous avons quitte a regret Ayampe pour retourner a Quito. Mais la-bas nous attendait un autre spectacle: notre premiere corrida. Odile, volontaire francaise, et Efrain, tailleur equatorien, rencontres lors de notre premier passage a Quito, nous avaient invites a la corrida de jeunes du 24 mai. En effet, Efrain est l'unique tailleur de costume de toreros et matadores d'Equateur. Il voue une veritable passion a la toromachie et nous a fait decouvrir son univers.
Juste avant la mise a mort...
Carlos, le poulain d'Efrain, juste 16 ans et un grand avenir devant lui...
Bien que nous allions a la corrida plutot reticents, nous en sommes repartis avec l'envie de voir une corrida de professionnels. La belle prestation de Carlos nous a donne un avant gout de ce que peut etre cet art au plus haut niveau. Certes, c'est moche pour les taureaux, mais comme nous l'a fait remarquer Odile a juste titre, les taureaux de corrida ont une vie au grand air et sont bien traites jusqu'aux 30 dernieres minutes de leur vie. On ne peut pas en dire autant des boeufs qui finissent dans notre assiette.
Le lendemain de la corrida, nous avons visite l'atelier d'Efrain.
C'est ici, dans une piece exigue qu'Efrain realise ses oeuvres d'art.
Il faut 3 semaines de travail pour que 5 personnes realisent un habit de lumiere.
Rinces de la pluie qui n'a presque pas cesse ce week end a Quito, nous avons pris la route vers le sud. Encore un grand merci a Odile et Efrain qui nous ont loges et nourris (et Dieu sait que les soupes de legumes d'Odile nous ont fait du bien!).
Nous esperons que de retour dans la sierra centrale, le soleil va pointer le bout de ses rayons...